
Éclats de rire. Placés en couveuse, les jumeaux devront toutefois patienter pour découvrir leur chambre dans la villa Clémentine à Tervuren, mise à la disposition de leur père par la Donation royale depuis les années 1990. Laurent et Claire suivront de près leur éducation, ce qui amènera peut-être la Princesse à renoncer à ses activités de géomètre. Le Prince l’assistera, « même si cela allongera singulièrement (ses) journées ». Interpellé sur le nombre d’enfants qu’il voudrait (sa fille Louise est son aînée), Laurent explique qu’il compte « s’arrêter à deux, car je n’aime pas le numéro 3. Souvent, les numéros 3 n’ont pas leur place dans la société, comme l’ont démontré des études psychologiques. Je ne parle pas de moi mais, en tout état de cause, nos jumeaux seront tous les deux des numéros 2. » Quant aux parrains et marraines, « ce seront des personnes qui vont illuminer nos enfants et les aider à respecter toutes les langues, les cultures, les races et les couleurs. Entendez par là qu’ils leur donneront eux aussi une éducation très mondialiste, dans le bon sens de ce terme. » Une profession de foi humaniste et de confiance dans l’avenir. « Nous trouverons bien suffisamment d’amis pour nous épauler. » Lesquels ? La question n’est pas tranchée « mais ça pourrait être un ministre, un Chinois, que sais-je encore… Ne comptez pas sur moi pour vous livrer des noms, car on m’a demandé de ne pas en citer ! » Ce seront finalement la princesse Marie Astrid de Luxembourg et le duc de Castro. Quant à l’ordre de succession au trône, ce n’est vraiment pas le souci de l’heureux père : « Il faudrait un fameux virus qui décimerait presque toute la famille pour que la question vienne à l’ordre du jour ! » Nicolas et Aymeric (né une minute après son frère) sont effectivement classés seizième et dix-septième dans l’ordre de succession. Tout le monde sourit. Même Laurent. Fidèle à sa réputation d’insoumis, le Prince ne montrera cependant ses jumeaux au public que lors du traditionnel concert de Noël 2006. Il y a des blessures personnelles qui mettent du temps à cicatriser.

Fin du flash-back. Depuis, les prévisions se sont vérifiées : Claire a dû renoncer à son métier de géomètre et Laurent ferraille tout azimut pour qu’on respecte sa trajectoire. Et ses principes. Quant aux jumeaux, ils se sont faits rares. Enfants, ils ont plusieurs fois accompagné leurs parents à des rendez-vous non officiels, comme ceux de la fondation pour les animaux du Prince. On les a vus également lors de réunions familiales comme les 70 ans de Paola. Ils ont suivi les cours du Lycée français Jean Monnet, à Uccle et ont décroché leur bac. À l’été 2023, fait rarissime, ils ont accompagné l’ex-Reine à Marcinelle pour la commémoration de la tragédie du Bois du Cazier. C’est là qu’on a pu voir combien ils avaient changé. Et pourquoi ils séduisent favorablement. Le prince Nicolas est le plus discret des deux, très studieux avec ses petites lunettes. On lui promet un bel avenir professionnel. Aymeric, lui, est plus volubile. Le prince Laurent n’hésite pas à parler d’eux, comme pour les défendre. Comme il aurait aimé jadis être défendu ? « Si Aymeric fait la fête« , dit-il, « Nicolas, pas du tout. Parlez-lui de soirées et il s’enfuit. Donnez-lui un écran et il est heureux. De plus, il poursuit sa passion du bodybuilding. Vous devriez le voir aujourd’hui : c’est devenu une armoire à glace. Il est 15 cm plus grand et un tiers plus large que moi. Et tout en muscles ! »
La reine Mathilde en tenue de fête pour une réception de nouvelle année au château de Laeken
De son côté, véritable don Juan, amateur de belles voitures, Aymeric profite de sa jeunesse. Son profil Instagram en témoigne. Ses photos, l’été dernier, dans le sud de la France, l’ont brusquement jeté dans la lumière. Avec des attaques à la clé, même si le Gotha est fou de ce « jeune prince beau comme un dieu ». « Aymeric a trouvé un job étudiant comme serveur dans un restaurant à Saint-Tropez », explique encore Laurent. « Il aime sortir et voulait le faire en vacances. Je lui ai dit : « Si tu veux faire la fête, tu dois d’abord travailler. » Quiconque veut dépenser de l’argent doit en connaître la valeur, et je le lui ai fait clairement comprendre. » Mais la médaille a son revers. Depuis la rentrée, Nicolas et Aymeric étudiaient à l’école des sous-officiers de l’École royale militaire, à Saint-Trond. Laurent, qui a connu moult problèmes dans sa jeunesse, voulait une belle référence éducative pour ses fils. Hélas, le passage d’Aymeric sur le campus de Saffraanberg n’aura dur que deux mois : fin octobre, il met fin à sa formation en sciences sociales et militaires. Si, pour Nicolas, tout se passe bien dans la filière polytechnique qu’il a choisie, Aymeric rencontre des difficultés en mathématiques. Laurent se souvient de sa scolarité compliquée. « Nous avons vu qu’Aymeric souffre de difficultés […] Il n’est pas incompétent, il a simplement des problèmes dans deux domaines : la géométrie et la trigonométrie. » Le Prince précise également que son cadet n’a pas suivi d’année préparatoire avant d’intégrer l’école des sous-officiers, qu’il est passé de cinq heures de maths par semaine en secondaire à treize heures chaque semaine. « Saffraanberg est une école très exigeante. » Le frère du roi Philippe veut mettre fin aux rumeurs affirmant que son cadet a du mal à supporter le régime militaire de sa nouvelle école ou encore la distance avec sa petite amie. Comme lui jadis. « Cela concerne uniquement ses difficultés en mathématiques. Nous ne voulons pas qu’il soit démotivé. Il ne l’est pas encore, mais il le serait devenu s’il était resté là-bas. » Selon ses dires, son fils se plaisait d’ailleurs bien à Saffraanberg.

« Ce n’est pas simple d’être un fils de prince, encore moins quand celui-ci traîne une réputation de rebelle et ne s’est pas fait que des amis. On ne se prépare jamais à être au cœur du cyclone médiatique« , intervient un observateur des monarchies. Bonne réflexion. Avec la question qui s’y rattache : les enfants de Claire et Laurent peuvent-ils échapper à leur destin ? En d’autres termes, pourront-ils un jour vivre dans l’anonymat et mener la vie qu’ils veulent ? Libérés de leurs obligations (à la suite de la réforme des dotations en 2013, ils n’en recevront pas et n’auront aucun rôle officiel), ils devront travailler. Et leurs racines ne leur permettront aucun écart. « Ils sont peut-être le lien entre deux mondes : celui de jadis, où l’on payait les enfants de rois pour leur métier de représentation, et celui de demain, où les privilèges seront plus rares. Ce ne sera pas simple. » L’aînée de Claire et Laurent, la princesse Louise (née le 6 février 2004, elle va avoir 21 ans), montre la marche à suivre : sans éveiller l’intérêt des médias, elle étudie les arts libéraux à Maastricht. Elle aurait même été vendeuse chez Scapa à Anvers !
Difficile cependant d’oublier qui est son père et le portrait qu’on en fait dans les médias. Laurent (qui perçoit une dotation annuelle de 388 000 euros) mène actuellement un combat à la hussarde devant le tribunal du travail pour avoir accès à la sécurité sociale. Une affaire qui a largement franchi les frontières. Pas toujours dans le bon sens. Le Monde écrit ainsi : « Un prince, Laurent de Saxe-Cobourg, en conflit avec l’État belge alors que son frère, le roi Philippe, en est le chef : l’affaire que devront trancher les magistrats du tribunal du travail de Bruxelles n’est pas banale. À 61 ans, le prince dénonce le fait qu’on lui refuse une couverture sociale, à lui-même ainsi qu’à sa famille. Affirmant qu’il serait un travailleur comme un autre, il entend obtenir le remboursement de ses soins et une pension de retraite. Lundi 25 novembre, le tribunal a tenu une première audience et annoncé qu’il se donnerait le temps de la réflexion : l’enfant turbulent de la dynastie belge ne saura qu’en avril 2025 s’il obtiendra gain de cause. » Il est des adjectifs qui collent à la peau et des héritages lourds à porter.

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