Le mercredi 22 octobre, les éditions Fayard publient La Messe n’est pas dite, nouveau livre d’Éric Zemmour, qui inaugure la collection « Pensée libre ». Après Le Suicide français et Le Destin français, l’auteur y poursuit sa réflexion sur l’avenir de la France et de l’Europe. Il y défend un sursaut spirituel et identitaire, convaincu que la survie de notre civilisation passe par un retour à ses racines chrétiennes.
Dans son entretien au JDNews ce 15 octobre, Éric Zemmour affirme que « la France sans christianisme n’est plus la France ». Il explique avoir voulu répondre à une question qui le passionne : comment sauver le christianisme en Europe ? Pour lui, la déchristianisation de la France, amorcée au XVIIIe siècle, s’est aggravée depuis Vatican II et s’accompagne désormais d’une islamisation liée à l’immigration. L’essayiste voit dans ce double mouvement un péril historique pour la nation et invite à « un sursaut judéo-chrétien » face à ce qu’il décrit comme un effacement identitaire. Zemmour juge la classe politique aveugle aux enjeux religieux, alors que, selon lui, la foi structure les civilisations plus profondément que l’économie ou la laïcité.
Le patron de Reconquête relit l’histoire de la République comme un long processus de rupture avec le catholicisme et estime qu’aujourd’hui, celle-ci doit choisir entre renouer avec les racines chrétiennes de la France ou se laisser submerger. Il dénonce également le wokisme, « nouvelle religion séculière » de l’Occident et appelle à reconstruire une identité française fondée sur l’héritage chrétien. Enfin, il voit dans la montée du catholicisme conservateur aux États-Unis un signe d’espoir, annonçant une révolution spirituelle susceptible de traverser l’Atlantique. Son mot d’ordre : « Identité. »
2 – Procès de deux frères pour avoir abattu un olivier en hommage à Ilan Halimi
Ce mercredi 22 octobre s’ouvre au tribunal correctionnel de Bobigny le procès de deux frères jumeaux tunisiens accusés d’avoir abattu, dans la nuit du 13 au 14 août, l’olivier planté à Épinay-sur-Seine en hommage à Ilan Halimi, jeune homme juif torturé et assassiné en 2006. Les deux suspects, sans domicile fixe, avaient été arrêtés le 25 août après avoir été identifiés grâce à leur ADN. La police a retrouvé sur leur téléphone des vidéos où ils s’exerçaient à manier une tronçonneuse. Poursuivis pour destruction de bien d’utilité publique, ils encourent jusqu’à deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Le tronc de l’arbre avait été scié juste au-dessus de la plaque commémorative portant le nom d’Ilan Halimi, suscitant une vague d’indignation. Le maire d’Épinay, Hervé Chevreau, a dénoncé un acte antisémite et promis de replanter un nouvel olivier « à l’automne avec l’ensemble de la communauté ». Le président de la République, Emmanuel Macron, assure que « la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif » et promet que « tous les moyens » seront déployés pour sanctionner cet acte de haine. Le président du CRIF, Yonathan Arfi, a pour sa part dénoncé « une manière de hurler la haine antisémite ».
3 – Le Parlement européen décerne le prix Sakharov 2025
Le Parlement européen dévoilera ce mercredi 22 octobre le lauréat du Prix Sakharov 2025 pour la liberté de l’esprit, plus haute distinction de l’Union européenne en matière de droits humains. Trois finalistes restent en lice : les journalistes emprisonnés Andrzej Poczobut (Bélarus) et Mzia Amaglobeli (Géorgie) ; les journalistes et travailleurs humanitaires en Palestine et dans les zones de conflit, représentés par le Syndicat des journalistes palestiniens, le Croissant-Rouge et l’UNRWA ; ainsi que les étudiants en Serbie. La décision finale sera annoncée à Strasbourg lors de la session plénière du Parlement.
Créé en 1988 en hommage au physicien et dissident soviétique Andreï Sakharov, ce prix récompense chaque année des individus ou organisations œuvrant pour la liberté d’expression et les droits fondamentaux. Il s’accompagne d’une dotation de 50 000 euros et sera remis lors d’une cérémonie prévue le 16 décembre à Strasbourg.
Cette édition s’inscrit dans un contexte où, selon le dernier Eurobaromètre, les citoyens européens attendent du Parlement qu’il défende avant tout la paix, la démocratie et les droits humains. Parmi les anciens lauréats figurent Nelson Mandela, Malala Yousafzai, Denis Mukwege ou Nadia Mourad. À noter que Sarah Knafo, eurodéputée Reconquête, avait proposé le nom de Charlie Kirk, assassiné en septembre, pour cette édition, afin de saluer « sa lutte pour la liberté d’expression » – mais sa candidature n’a pas été retenue parmi les finalistes.
4 – Gérald Darmanin se rend sur CNews

Gérald Darmanin. Hans Lucas via AFP / © Mathilde Kaczkowski
Ce mercredi 22 octobre, à 21h, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, sera l’invité de Gauthier Le Bret dans 100 % Politique sur CNews pour une émission spéciale consacrée à sa nouvelle feuille de route de la place Vendôme. Renommé récemment au sein du gouvernement Lecornu, le garde des Sceaux y détaillera ses priorités et sa vision d’une « révolution judiciaire ».
Sur X, le 19 octobre, Darmanin mettait déjà en avant du « concret » : l’ouverture d’une nouvelle prison de 200 places à Villenauxe-la-Grande et bientôt 800 autres à Marseille, assurant tenir sa « promesse » sur la construction pénitentiaire. Mais son grand chantier est ailleurs : remettre les victimes au centre du système pénal. Le ministre dénonce un modèle où elles restent trop souvent « l’angle mort » de la justice et promet de simplifier les procédures, d’accélérer les sanctions et de garantir une réponse « utile, rapide et effective ».
Ce tournant est salué par plusieurs praticiens du droit, comme Me Nathalie Bucquet, qui souligne toutefois qu’une telle réforme devra s’accompagner d’importants moyens humains et financiers. Pour Darmanin, la révolution judiciaire à venir vise autant à réparer l’injustice subie par les victimes qu’à restaurer la confiance des Français dans la justice républicaine.
5 – La bonne nouvelle du jour
Le 18 octobre, Cédric et la Chocolaterie a ouvert ses portes au 33 avenue de l’Opéra. Après sa pâtisserie en 2019 et son café en 2024, Cédric Grolet ajoute une nouvelle adresse à son univers sucré, inspirée des rêves d’enfance. « Aucun adulte n’a validé ma gamme de chocolat », confie le chef, qui a écouté les enfants pour créer une collection joyeuse et sincère. Le lieu, féerique, dévoile une fontaine à chocolat géante de 150 kg, des murs de tablettes mates et des arbres aux cabosses lumineuses dignes d’Alice au Pays des Merveilles. Pas de climatisation : Grolet préfère la chaleur et les arômes du chocolat.
Côté douceurs, pralinés, mendiants, guimauves, orangettes et pâtes de fruits se déclinent en chocolat blanc, lait et noir. Chaque bonbon prend la forme de son ingrédient – cacahuète, noisette, amande – et les packagings, écoconçus et 100 % français, prolongent cette poésie gourmande. Cerise sur le gâteau, dix tickets d’or ont été cachés dans les tablettes, offrant une visite exclusive de la chocolaterie. Une ouverture pleine de magie signée Cédric Grolet, pour les enfants… et les grands rêveurs.
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