Un phénomène « déjà ancré », mais qui s’est « accéléré » en France ces dernières années. Le sujet de l’entrisme est au cœur d’un rapport qui va faire l’objet d’un conseil de défense ce mercredi 21 mai. Intitulé « Les Frères musulmans et islamisme politique en France », comme révélé par Le Figaro, il se focalise donc sur cette mouvance qui, évoque-t-on à l’Élysée ce mardi 20 mai, constitue « la dynamique la plus active sur le territoire national d’entrisme » qui, est-il précisé, vise à « la conquête des instances de pouvoir, notamment les municipalités, pour progressivement substituer aux règles de vie en société que nous portons aujourd’hui, les règles de vie en société que prône la charia, et mettre en place de nouvelles règles sur le territoire national ».
Ce rapport de 73 pages, remis à Bruno Retailleau, vise à « sensibiliser l’État sur cette problématique en s’assurant qu’à tous ces échelons, il soit mobilisé autant sur l’entrisme que sur le séparatisme, mais également de faire connaître au grand public, aux élus locaux, la menace et comment elle procède avec, évidemment, une échéance qui n’est pas moindre, qui est celle des élections municipales ». Il a mené, dans ce cadre, plus de 200 auditions dans dix départements français et quatre pays contre cette « menace pour la cohésion nationale ».
À LIRE AUSSI Comment la France déroule le tapis rouge à l’islamismeLe rapport doit être officiellement publié à l’issue de son examen en conseil de défense, ce mercredi 21 mai. Des mesures devraient également être présentées. « Le premier moyen, c’est la transparence pour faire savoir », clame encore l’Élysée. « Le rapport documente la menace, il établit très clairement le caractère antirépublicain et subversif des Frères musulmans, et il propose des moyens pour remédier à cette menace » qui, est-il souligné, constitue un « risque de sabotage des principes républicains ».
La question de la « haine antimusulmane »
Premier enjeu : le financement d’initiatives islamistes ou séparatistes. Depuis août 2021, une quinzaine de fonds de dotation « ont été identifiés comme étant le support de financement d’initiatives séparatistes et qui ont fait l’objet de mesures de police administrative, puis d’une judiciarisation ». « Il y a eu beaucoup de contrôles, beaucoup d’accompagnements et beaucoup de déclarations », salue l’Élysée, évoquant « une entrave qui, touchant au portefeuille, touche à la stratégie de cette dynamique ». C’est à cet égard que sera présente, lors du conseil de défense, Amélie de Montchalin, ministre en charge des Finances et des Comptes publics.
Ni naïveté, ni amalgame, c’est la ligne défendue par l’Élysée face à un entrisme « plus difficile » à identifier que le séparatisme. « Ne jamais laisser à penser que quand l’État et la France luttent contre le séparatisme, nous luttons contre l’islam », évoquant même la lutte contre le discours des Frères musulmans « nourri de la haine antimusulmane » , qui constitue une « demande très forte de la communauté musulmane, qu’il y ait des améliorations nouvelles sur la façon de traiter cette haine qui nous soucie tous et vis-à-vis de laquelle il faut que nous redoublions d’efforts ».
Une menace pour la cohésion nationale
À Découvrir
Le Kangourou du jour
Répondre
Ce qui n’empêche pas l’exécutif d’appeler à clarifier « ce que sont les frères musulmans pour eux, parce que bien souvent, le rapport le documente, c’est à travers des dynamiques caritatives sur le terrain, au bénéfice des musulmans, mais pas que, les Frères musulmans agissent, pour aller, derrière, obtenir autre chose de la part des musulmans et une substitution de pratiques et de valeurs qui n’est pas conforme au pacte républicain et à la cohésion nationale ».
Cohésion nationale… et supranationale. Les Frères musulmans ont pour cible « clairement l’Europe. Nous devons sensibiliser davantage l’Union européenne aux mesures qu’elle devra prendre, au-delà des mesures que nous devrons prendre, nous, pour le territoire national, pour se protéger de cet entrisme au niveau des institutions communautaires », est-il décrit. « Le ministre des Affaires européennes et étrangères est déjà sur le sujet et fera des annonces adaptées et un travail adapté le moment venu. » « Cet entrisme islamiste est une menace pour la République et notre cohésion nationale », a estimé ce mardi matin le ministre de l’Intérieur. Mais l’Élysée tient à rappeler que c’est « le président [qui] a lancé ce rapport ».
La chronique se veut générée de la façon la plus claire que possible. Dans le cas où vous souhaitez présenter des renseignements complémentaires à cet article sur le sujet « Frères jumeaux de l’Essonnes » il vous est possible d’écrire aux contacts indiqués sur notre website. La raison d’être de jumeaux91.fr étant de rassembler sur le web des posts sur le sujet de Frères jumeaux de l’Essonnes puis les diffuser en répondant au mieux aux interrogations des gens. Vous pouvez tirer profit de cet article traitant le sujet « Frères jumeaux de l’Essonnes ». Il est concocté par l’équipe jumeaux91.fr. Prochainement, nous rendrons accessibles au public d’autres informations pertinentes sur le sujet « Frères jumeaux de l’Essonnes ». Alors, consultez systématiquement notre blog.