
zaLe retour des 20 derniers otages vivants de Gaza a marqué un moment de soulagement national. Et l’heure est désormais à la révélation de ce qu’ils ont subi. Les vingt captifs libérés après plus de deux ans aux mains du Hamas livrent leurs premiers témoignages, décrivant leurs conditions de détention, entre torture, isolement, et humiliations.
De notre correspondant à Jérusalem,
En Israël, le soulagement des retrouvailles a laissé place à l’écoute. Les témoignages indirects des conditions de détention de vie des otages israéliens à Gaza parviennent par l’intermédiaire des proches et de la famille. Et souvent la réalité dépasse l’entendement. Tous décrivent une captivité marquée par l’isolement, la torture et une extrême souffrance physique.
Des corps brisés par la malnutrition et la violence
Tous ont souffert de malnutrition sévère, perdant jusqu’à un tiers de leur poids. L’ex-otage Eitan Horn a par exemple perdu près de la moitié de sa masse corporelle. La violence était quotidienne : Avinatan Or a été enchaîné après avoir tenté de s’échapper, tandis qu’Alon Ohel a été utilisé comme bouclier humain lors d’un transfert, revenant avec des dommages physiques, dont des éclats d’obus. Il a en partie perdu la vue. Le chemin de la guérison sera long, avertissent les médecins : il faudra « des semaines, des mois et même des années ».
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Au-delà des privations physiques, les otages ont fait face à une violence psychologique systématique. Ils rapportent des menaces de mort et des périodes fréquentes d’isolement en cellule. L’humiliation était constante, les geôliers préparant leurs repas devant eux, les traitant « comme des animaux ». L’ex-otage Eitan Mor a révélé une tactique cynique du Hamas : un geôlier lui aurait suggéré que les manifestations de sa mère pour sa libération ralentissaient le processus.
L’isolement était parfois total : des otages ont été coupés du monde pendant plus de deux ans. Certains ont subi des simulacres de conversion à l’islam. Pourtant, la résilience s’est manifestée : tous ont appris l’arabe pour communiquer et survivre. Yosef-Chaim Ohana a notamment réussi, par la négociation, à convaincre ses ravisseurs de ne pas l’exécuter comme ils menaçaient de le faire à de nombreuses reprises. Maintenant que l’épreuve est terminée, le retour à la vie se manifeste par des gestes simples et parfois déchirants.
Des gestes simples pour renaître
Depuis sa libération, l’ex-otage Alon Ohel refuse de porter des chaussettes. Il explique qu’il veut « sentir la nature » après des mois passés dans les tunnels. Musicien de talent, il a retrouvé les touches d’un piano après plus de 700 jours de privation de musique. Pour d’autres, comme Matan Angrest, le chemin passe par la rééducation aux gestes quotidiens les plus basiques, comme « manger avec un couteau et une fourchette ». Des gestes simples qui symbolisent aujourd’hui le début de leur longue reconstruction.
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