
La création des deux personnages Romulus et Rémus s’est donc déroulée dans un contexte culturel grec. Il était donc inévitable de retrouver dans ces légendes des références aux dieux de l’Olympe et à un événement légendaire de la période pré-classique, la guerre de Troie. Sous le règne de l’empereur Auguste, plusieurs auteurs ont tenté de reconstituer la saga épique, allant de Marcus Terentius Varro, dit Varron, dont l’ouvrage historique Antiquitates rerum humanarum et divinarum est aujourd’hui perdu ; à Denys d’Halicarnasse, avec ses Antiquités romaines, dont seul le premier des neuf livres nous est parvenu ; et enfin Tite-Live, dont 35 des 142 volumes de l’œuvre Ab Urbe Condita, qui signifie en latin « depuis la fondation de la Ville », ont été intégralement préservés. Les dix premiers volumes de l’historien romain, qui a vécu à l’aube du premier siècle, relatent un récit cohérent de la légende entourant la fondation de Rome. Varron est souvent crédité de la proposition d’une date officielle pour la fondation de la ville, ou urbs en latin : le 21 avril 753 avant notre ère, date de l’affrontement final entre Romulus et Rémus. Cette date a été calculée en attribuant 35 ans de règne à chacun des sept rois de Rome avant l’établissement de la République en 509 avant notre ère, toujours selon le savant romain. D’autres auteurs proposent différents calculs, mais c’est en général la chronologie de Varron qui fait foi.
Tout a commencé avec Énée, l’un des héros de la guerre de Troie qui aurait fui la cité en flammes avec son père Anchise sur les épaules et son fils Ascagne, ou Iule (Jules), à ses côtés. Sa fuite remonte à 1184 avant notre ère, soit plus de quatre siècles avant le mythe de Romulus et Rémus, mais le temps des légendes s’écoule à la hâte… ou ne s’écoule pas. Lorsque l’empereur Auguste a confié à l’illustre poète Virgile la tâche de composer une œuvre célébrant les origines de la gens Iulia et la restauration augustéenne, l’écrivain a rédigé les chroniques des errances du héros troyen, de façon similaire à celles d’Ulysse. À la fin de son odyssée, Énée aurait accosté sur les rivages de l’Italie où il aurait affronté les peuples natifs d’une région correspondant au Latium. Après avoir fait la paix avec ces derniers, il aurait scellé le pacte par son mariage avec Lavinia, la fille du roi Latinus, et par la fondation d’une nouvelle colonie, Lavinium. La légende se poursuit avec les exploits d’Ascagne, ou d’Iule, ou des deux, car l’histoire ne permet pas d’affirmer s’il s’agissait de la même personne ou des deux fils d’Énée, l’un né de Creusée à Troie et l’autre de Lavinia au Latium. Toujours est-il que trente ans plus tard, Ascagne (ou Iule) aurait donc fondé sa propre cité, Albe la Longue, située à proximité de l’actuelle ville de Castel Gandolfo, même si là encore les historiens et les archéologues ne sont pas en mesure de déterminer précisément son emplacement.
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