Les frères jumeaux du SA XV, invités de l’émission CLe Sport cette semaine, crèvent l’écran depuis le début de la saison, mais ils ont beau avoir déjà formé trois fois la deuxième ligne charentaise au coup d’envoi, rien n’y fait.
« C’était une évidence de se diriger vers le rugby. »
Il faut dire qu’ils ne rendent pas la tâche facile. Les deux frères de 22 ans ont toujours suivi le même cursus scolaire, allant même jusqu’à redoubler ou valider leurs années en même temps. Le mimétisme est permanent, jusque dans les vestiaires. « Ils ont mis les crampons gauches en premier en même temps, ils ont fait leurs lacets en même temps. C’était dingue », s’amusait leur manager Alexandre Ruiz après la rencontre à Nice le mois dernier.
Ne comptez pas non plus sur le terrain pour tenter de les différencier ! Enzo comme Léo ont réussi 89 % de leurs plaquages depuis la fin du mois d’août, et on soupçonne même l’un des deux d’avoir laissé passer un adversaire pour équilibrer les bilans.
Fort heureusement, les frangins ne partagent pas les mêmes goûts capillaires. « Moi, c’est la moumoute à la Jackson five », sourit Léo. « Je n’aime pas avoir les cheveux qui poussent », réplique Enzo.
Leur paire n’en reste pas moins indissociable. Elle est même l’emblème de la formation du SA XV. Les Morand-Bruyat y ont commencé à 9 ans, et demeurent « les deux seuls de ces catégories à continuer à jouer ici », rappelle Enzo. « On est forcément fier du travail qui a été accompli jusque-là. »
« Je pense que c’était une évidence de se diriger vers le rugby. On a toujours baigné dedans », explique Léo, en faisant évidemment référence à Yann, le père, deuxième-ligne emblématique du rugby charentais, passé par le SCA, Barbezieux ou Saint-Jean-d’Angély.
Le paternel n’est jamais loin
Les jumeaux l’ont suivi sur les bords de pelouse, dans les vestiaires. Ils ont désormais récupéré le flambeau au poste, mais le paternel ne reste jamais loin. « Il nous donne des conseils, il nous dit ce qu’on a raté ou réussi. Dès qu’il peut venir nous voir, il est là », raconte Enzo.
Lui et son frère ont d’abord remporté le titre de champion de France accession avec les espoirs en 2022 avant de grimper d’un étage. « Une année incroyable » pour Léo, dont Enzo a gardé le maillot de la finale, « il est encadré chez moi, avec la médaille. »
Ils ont ensuite gagné leurs galons dans l’effectif professionnel sans faire de bruit, couvés par les expérimentés Sikeli Nabou ou Gautier Gibouin.
Comme un aboutissement, ils ont effectué leur première titularisation commune à Nice lors de la troisième journée. « On était fier de ça et on voulait prouver qu’on pouvait faire le travail », se souvient Enzo. L’expérience s’est renouvelée deux fois, lors du voyage à Dax et pour la réception de Provence. Ce qui fait des jumeaux un duo invaincu lorsqu’il commence les rencontres avec le SA XV !
Tous les deux sur le banc ce vendredi contre Biarritz à Chanzy, où le SA XV n’a pas encore gagné cette saison. « Les supporters nous en parlent, ils nous disent qu’il faut gagner. C’est important pour eux, pour nous, pour la ville », conclut Léo. Ou peut-être était-ce Enzo ?
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