Deux frères jumeaux habitant avec leur mère dans une maison au fond des bois voient leur existence basculer lorsque l’un d’eux commet un geste défendu.
Nolan (prodigieux Percy Daggs IV) vit avec son frère jumeau Samuel (expressif Anthony B. Jenkins) et leur maman (inquiétante Halle Berry) dans une vieille maison au cœur d’une forêt hantée par des entités maléfiques. Lorsqu’ils n’ont plus de provisions, tous trois doivent aller cueillir des champignons et chasser l’écureuil au péril de leur vie. Afin de se protéger du Mal, ils se ceignent d’une corde les reliant à la maison. Un jour, Nolan, qui, à l’instar de Samuel, ne voit ni n’entend les créatures de la forêt, remet en question les croyances de la mère.
Écrit par KC Coughlin et Ryan Grassby, scénaristes de Mean Dreams, de Nathan Morlando, et de The King Tide, de Christian Sparks, Never Let Go est un drame d’horreur qui risque d’en faire tiquer plus d’un avec ses multiples revirements et sa fin nébuleuse. Cinéaste français rompu au cinéma de genre, notamment le slasher (Haute tension) et le thriller de survie (Oxygène), Alexandre Aja tire heureusement le maximum d’un scénario qui s’éparpille dans diverses directions.
De connivence avec le directeur photo Mike McLaughlin (The King Tide), Aja transforme une luxuriante forêt vancouvéroise en un lieu digne des plus effrayants contes pour enfants, tels Hansel et Gretel, des frères Grimm, et Le petit poucet, de Charles Perrault. Plutôt que des ogres et des sorcières, le réalisateur y fait apparaître d’horribles créatures, lesquelles ne sont pas sans rappeler les mutants évoluant dans son remake du classique de l’horreur de Wes Craven The Hills Have Eyes.
En plus de réserver quelques effets-choc et d’alimenter une atmosphère anxiogène à souhait, Alexandre Aja dirige d’une main de maître ses acteurs, s’assurant ainsi une belle gamme d’émotions et un sentiment d’empathie du spectateur à l’égard des personnages. Ainsi, ce récit d’une famille brisée que tente de maintenir avec l’énergie du désespoir une mère fragilisée par des souvenirs traumatisants s’avère par endroits bouleversant. De même, la rivalité entre les deux frères réserve des moments fort crédibles et touchants.
Hélas, dans leur volonté d’explorer différentes avenues, d’embrasser divers genres à la fois et d’orchestrer des coups de théâtre, les scénaristes ne réussissent qu’à mettre à l’épreuve la patience du spectateur. Drame d’horreur longuet au symbolisme parfois appuyé, Never Let Go s’écrase platement comme un film de M. Night Shyamalan.
En salle
Drame d’horreur
Never Let Go (V.F. : Ne jamais lâcher)
Alexandre Aja
Halle Berry, Percy Daggs IV, Anthony B. Jenkins
1 h 41
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